Le fourgon : livraison de boissons consignées

fourgon

Rencontre
Maxime Tharin, Mouvallois, et ses amis Charles Christory et Stéphane Dessein ont créé Le Fourgon, service de livraison à domicile de boissons consignées qui cartonne !
Rencontre avec Maxime Tharin qui nous explique tout.

Ils sont déjà dix employés, 3 livreurs, deux préparateurs et 5 « administratifs » au sein de cette petite entreprise, née de ce constat de 3 papas amis dans la vie et au travail : « comment réduire la masse de bouteilles et de cannettes de notre poubelle tout en buvant autre chose que de l’eau du robinet ? ». En adaptant les nouvelles possibilités en matière de commande via le net et de logistique moderne pour les livraisons à la « tournée du laitier de notre enfance » pardi ! C’est ainsi qu’a germé l’idée de créer Le Fourgon qui vous propose des boissons de qualité et récupère vos bouteilles vides.

Comment avez-vous eu l’idée de créer cette entreprise ?

Sensibilisés aux problématiques environnementales, nous nous sommes demandés ce que nous pouvions faire à notre échelle, en commençant par le cercle familial. Nous avons aussi fait ce constat : la poubelle des emballages recyclables est à moitié remplie de cannettes et de bouteilles. C’est à ce niveau qu’on peut agir. Nous remémorant les tournées du laitier, nous nous sommes dit qu’il fallait adapter ce concept désuet de la consigne et le faciliter grâce aux ouvertures que nous offrent les nouvelles technologies et la possibilité de commander en ligne. Mais il faut aussi que ce soit facile pour le client.

 

La consigne, désuète ou ultra-moderne ?

Maxime Tharin : Nous faisons en sorte qu’elle soit ultra-moderne, mais surtout dans la manière de l’aborder. Nous sommes trois au départ qui travaillaient soit dans l’achat industriel pour de grands groupes, soit dans le web marketing ou la création web. Nos compétences se complètent, alors on s’est lancés. Chacun a pris en charge le développement d’une partie du concept : Charles organise le marketing, la vente et le service clients, Stéphane s’occupe de la digitalisation du process et moi de la partie exploitation offre / achat / logistique. Concrètement, nous mettons à disposition des particuliers des boissons (eau plate ou gazeuse, sodas et bières) qui sont déjà consignées chez les professionnels (les cafés et les restaurants). Le flux de consigne est donc déjà existant, nous le proposons juste aux particuliers.

Comment ça marche ?

Maxime Tharin : Cela tient en 3 axes : 1. Le côté pratique et simple : nous organisons 3 tournées par jour. Les commandes sont disponibles sous 3 heures avec 3 créneaux possibles. 2. Le côté environnemental : il s’agit de consignes en verre réutilisable. C’est d’ailleurs ce que préconise la démarche zéro-déchet. Plus de bouteilles plastiques, plus de phtalates et des produits locaux, chaque fois que c’est possible… Nous avons poussé la démarche jusqu’à acquérir des camionnettes électriques pour les livraisons (elles sont jaunes, vous ne pouvez pas les louper !)..  3. La qualité : les produits sont de qualité, comme on les trouve dans les restaurants, et nous avons plus de 170 références. C’est la bouteille de coca de notre enfance… La seule contrainte c’est la taille des contenants et le minimum d’achat par 12 ou 24 : nous proposons des bouteilles de 75 ou 33 cl. Il faut prendre 12 bouteilles de 75 cl ou 24 de 33 cl mais on peut panacher les commandes parmi les sodas, les jus, les bières… tant que les quantités sont de 12 ou 24. Nous assurons la livraison chez le client, avec nos caisses et nous reprenons les anciennes caisses avec les bouteilles vides. Le coût de la consigne est le 20 centimes la bouteille de 75 cl, 10 centimes celle de 33 cl et 3 € la caisse. Quand nous récupérons la caisse avec les bouteilles, nous scannons le QR code inscrit sur la caisse et le compte client est automatiquement re crédité du coût de la consigne. Et tout cela au prix du marché. La livraison n’impacte pas le prix des boissons car nous optimisons notre circuit de livraison.

Et que deviennent toutes ces bouteilles ?

Maxime Tharin : Toutes les bouteilles récupérées sont envoyées dans un système de nettoyage professionnel. Les bouteilles de bière repartent chez les brasseurs qui ont leur propre système de nettoyage et d’embouteillage, les autres dans l’entreprise Haut-la-consigne : elles y sont nettoyées et repartent chez le producteur.

Quel accueil avez-vous reçu ?

Maxime Tharin : Nous existons depuis avril et la réception a été très bonne, comme si ce service était attendu par le public, qui a les mêmes aspirations que les nôtres, à savoir réduire sa production de déchets. Nous avons commencé par notre réseau, famille et amis, mais très vite, le cercle s’est agrandi et les Mouvallois ont partagé en nombre nos publications sur Facebook et le web. Grâce à ce bouche à oreille, nous desservons les villes de Mouvaux, Tourcoing, Roubaix, Villeneuve d’Ascq, Bondues, Linselles, Wambrechies, Lille, Marquette, Lambersart… Et nous avons aussi des points de retrait. Nous avons aussi créé un système de parrainage qui marche très fort. N’hésitez pas à visiter notre site web et à passer votre première commande.

www.lefourgon.com